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Martingale à la roulette

La littérature concernant la roulette est abondante. On pourra lire le Joueur (ou Roulettenburg) de Dostoïevski; et ne pas manquer de compléter par de bonnes analyses mathématiques (par exemple : Marcel Boll, la Chance et les jeux de hasard, Larousse, Paris, 1936, ou du même auteur : la Roulette, éditions du Triboulet, Monaco, 1944).

Si l’on veut réfléchir au jeu de la roulette, on fera bien d’apprendre le calcul classique des probabilités, et être constamment sur ses gardes : l’illusion est fréquente en ce domaine. Si l’on veut jouer, la prudence doit être encore plus grande.

Le joueur doit choisir une manière de jouer. Il est opportun, sans aller au fond des choses, de distinguer les étapes de son choix.

La première illusion à combattre (et l’expérience montre que c’est difficile) concerne les mécanismes même de la bille d’ivoire : les roulettes des casinos sont en général de bonnes machines à fabriquer du hasard, ce sont des instruments d’horlogerie, agencés de manière (selon le mot célèbre de joseph Bertrand) à n’avoir « ni conscience, ni mémoire ». Cela signifie qu’il est parfaitement vain de noter les coups successifs, de « raisonner » sur ce qui vient de se passer.

Le rouge vient de sortir sept fois de suite : faut-il jouer noir? Comme vous voudrez, cela n’a aucune importance. Le plus sage est encore de tabler sur l’égalité des chances.

Mais il est difficile pour le joueur de se résigner à cela; et on a disserté sans fin sur ces considérations qui n’ont aucune influence réelle sur le sort du joueur; c’est ce qu’on appelle, en jargon de joueurs, l’attaque; les uns joueront la série, c’est-à-dire toujours la même chance simple, toujours rouge, ou toujours impair, etc.; d’autres préfèreront l’alternance, ou bien la tournante (on tourne autour du tableau des mises) : manque, impair, rouge, noir, pair, passe, etc.

D’autres attendent que la « chance leur fasse signe » et joueront par exemple la perdante, c’est-à-dire pair si le dernier coup sorti est impair, etc., ou bien la sortante, c’est-à-dire le contraire; ou bien encore impair quand viendra de sortir le six, le seize, le vingt-six ou le trente-six, etc.